20 décembre 2007
livres
Excellente analyse des maux de notre école.
Refuser aux élèves l’effort, la sélection, l’ennui, la culture, les classiques, la dictée, les devoirs à la maison, c’est, sous le fallacieux prétexte de les respecter et de ne pas les traumatiser, les en supposer incapables et donc les mépriser tout en renonçant à l’éducation, qui est d’apprendre à faire ce qu’on ne ferait pas spontanément et d’apprendre à connaître ce qu’on ne connaîtrait pas spontanément.
Là où ce livre dérive, c’est quand il met tous ces maux sur le dos du libéralisme économique qui aurait besoin de crétins dans les usines et dans les magasins.
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