Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Journal d'un Instit
24 octobre 2007

Vers le haut

hautIl est vrai que les modèles que l'on nous donne à entendre ou à lire ne sont guère porteurs ou vecteurs d'un immense message. Il est vrai que notre environnement technologique ne nous pousse plus vers une communication et un parler soutenu. Et si paradoxalement, les progrès techniques nous poussent à être toujours plus "reliés", nous n'avons jamais été aussi pauvres dans nos relations.

Tout semble fait pour que nuos soyions tous irrémédiablement entraînés vers le bas. On pense à notre place, on parle à notre place, on décide pour nous, on vit pour nous. Nous n'avons plus qu'arborer notre numéro.

Pour nos chères têtes blondes, ces modèles et ces nouvelles idoles ne sont là que pour les formater. Parfois, j'ai l'impression que nous faisons hélas partie de ce rouleau compresseur, cette machine à fabriquer de joyeux petits soldats, prêts à servir la machine bien rôdée d'un monde où l'humain n'aurait plus sa place, où il ne serait plus qu'un pion, un rouage infime, infirme d'un étrange monde.

Ils avalent à n'en plus pouvoir des programmes infectes. Ils vénèrent des stars de carton pâte. Ils consomment déjà et s'endettent malgré eux dès leur plus jeune âge. Et je ne parle même pas de l'héritage environnemental qu'on leur laisse.

Quant aux rapports entre les hommes, tout pousse à l'individualité, comme si le vieil adage du "diviser pour mieux régner" était plus que jamais d'actualité.

J'ai pourtant du mal à me retrouver dans cette étrange matrice, où l'enseignant a hélas son rôle. On appelle cela le progrès que l'on nous vend à toutes les sauces. Mais finalement, qui y trouve son compte ?

Publicité
Publicité
Commentaires
Journal d'un Instit
Publicité
Archives
Publicité