Les élèves français classés en situation moyenne

Triste performance : les élèves français de 15 ans arrivent au 17e rang pour leurs performances en mathématiques et en compréhension de l'écrit, et au 19e rang en sciences, sur les 30 pays de l'OCDE, selon les résultats de l'étude "Pisa" 2006 présentée mardi par cet organisme.

L'OCDE effectue tous les trois ans une étude sur les savoirs acquis en sciences, en mathématiques et en compréhension de l'écrit des jeunes de 15 ans, c'est-à-dire, dans la plupart des pays, à l'issue de leur scolarité obligatoire.

"La France se situe au 19e rang en sciences et au 17e rang en mathématiques et en compréhension de l'écrit", a déclaré Eric Charbonnier, à la direction de l'Education de l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), lors de la présentation des résultats à la presse.

"C'est une position moyenne, en légère baisse par rapport" aux précédentes enquêtes Pisa (2000 et 2003). Bien sûr, on s'attendait à de meilleures performances mais on ne peut pas considérer que la France est en situation d'échec complet dans son système d'éducation", a-t-il poursuivi.

La France est caractérisée selon lui par une "proportion d'élèves en difficulté de 20%, comme la moyenne OCDE, importante, et par le fait que l'élite est en proportion nettement inférieure à celle des pays qui réussissent dans les études Pisa", comme la Finlande par exemple.

"La France doit diminuer sa proportion d'élèves en difficultés et augmenter sa proportion d'excellents élèves pour pouvoir s'améliorer dans les classements internationaux", a préconisé M. Charbonnier.

Il a estimé qu'une des solutions serait "peut-être d'alléger les programmes scolaires et de mettre en place des heures de soutien pour les élèves les plus en difficulté".

Comments

[Véro]

Mais à qui la faute ? Aux élèves qui sont des "bons à rien" comme on peut l'entendre dire, ou aux enseignants qui ne savent pas adapter leur enseignement ou ne peuvent pas car ils ont je pense des directives à suivre.

J'ai eu trois cas de figure avec mes filles. La première était une excellente élève. Toujours de très bons résultats et elle est allée jusqu'à son Deug sans aucune difficulté, sans aucun redoublement, excepté sa mat-sup comme je l'appelais car elle a fait deux années de maternelle supérieure à cause du fait que l'instit ne la sentait pas prête à affronter la cour des grands. Et là je l'en remercie car ça a été vraiment bénéfique à ma fille. La seconde était beaucoup moins bonne. Ses résultats étaient tout juste moyen mais elle s'en est quand même sortie sans trop de problème. Nous avons réussi son orientation et c'est ça qui compte. La troisième c'est la cata. Dès la maternelle on lui a reproché d'être lente. Ca a toujours été un handicap pour elle car il lui fallait plus de temps que les autres élèves pour arriver à lire ou écrire ou même dessiner tout au début. Mais est-ce qu'une seule fois un enseignant a essayé de considérer son problème et faire en sorte qu'elle réussisse quand même les contrôles ? non !
Mis à part sa prof de français qui l'an passé ayant trois élèves comme la mienne, elle avait adopté deux façons de noter pour ne pas que ces élèves là soient trop pénalisées. Sinon tous les autres enseignants que j'ai connu se plaignaient qu'elle était lente qu'il lui fallait plus de temps, mais ils voulaient que je fasse quoi contre sa lenteur ? Y a-t-il un remède contre les enfants lents ?
Et comme aucun n'a eu d'intérêts pour elle, elle n'a eu aucun intérêt pour l'école et c'est ce qui me vaut tous les problèmes qu'on a avec elle aujourd'hui.

Donc pour ma part les statistiques ne m'étonnent pas.

Allégeons les effectifs dans les classes, renforçons le nombre d'enseignants dans les établissements et peut-être qu'ils pourront un peu s'occuper des élèves en difficulté.

Excuse moi d'avoir été longue mais tu sais maintenant que c'est un sujet qui me tient à coeur.

Bises Véro